De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Le collectif de la "Marche pour la vie" a manifesté dimanche à Paris en réponse à la volonté du gouvernement de faire passer un amendement visant à assouplir le recours aux interruptions volontaires de grossesse (IVG). Les organisateurs ont revendiqué la participation de 40 000 personnes. De son côté, la police en a compté 16 000.
En Espagne, le chef du gouvernement, Mariano Rajoy, a récemment présenté en Conseil des ministres une loi restreignant l'avortement aux seuls cas de viols et de mise en danger physique ou psychique de la femme. Les anti-IVG français, descendus dimanche dans la rue, souhaitent prendre "exemple sur l'Espagne", a confié un manifestant au journal Le Monde. Dans les colonnes du quotidien du soir, le père Argouarc'h a jugé l'initiative espagnole "formidable".
"Situation de détresse"
La "Marche pour la vie" a dénoncé l'amendement à la loi sur l'égalité entre les femmes et les hommes qui vise à supprimer l'idée de la nécessaire "situation de détresse" de la femme en cas de recours à l'IVG. La ministre des Droits des femmes, Najat Vallaud-Belkacem a quant à elle defendu son projet de loi, examiné à partir de ce lundi à l'Assemblée nationale. "Cette autonomie de choix, c'est extrêmement important de la réaffirmer à un moment où l'on voit bien autour de nous que les tentations de régression en matière d'IVG sont très présentes", a-t-elle affirmé sur RTL.
Dans le cortège de dimanche, les manisfestants ont souvent entonné la chanson espagnole "Vamos a la playa" et différentes pancartes étaient brandies. "Faudra-t-il aller en Espagne pour le garder?", était-il écrit sur l'une d'entre elles. Une autre affichaît : "moi aussi, j'étais un embryon."