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Une trentaine de véhicules blindés comportant environ 200 soldats maliens et français sont entrés ce lundi matin dans la ville de Diabli, dans l’ouest du Mali. Selon un journaliste de l’AFP présent sur place, les troupes franco-malienne n’ont pas rencontré de résistance. La ville a été en grade partie abandonnée par les islamistes depuis les bombardements du 17 janvier lancés par l’aviation française. Et alors qu’un colonel de l’armée malienne a déclaré qu’une “frange de la population de Diabali a adhéré aux thèses jihadistes”, les soldats ont reçu pour consigne de rester “prudents dans les prochaines heures”. L’objectif, “c’est la reconquête totale du mali” a rappelé le ministre de la défense.
1.800 soldats français envoyés
Au onzième jour de l’opération Serval, l’objectif reste, comme l’a annoncé le ministre de la défense Jean-Yves Le Drian dimanche 20 janvier sur France 5, “la reconquête totale du Mali”. 2.300 soldats français ont ainsi été mobilisés et 1.800 sont déjà sur place. L’’armée malienne est également accompagnée de 250 soldats nigérians et togolais. Plusieurs sources affirment par ailleurs que les islamistes se sont repliés vers l’extrême nord-est du pays, à 200km de la frontière algérienne, dans la ville de Kidal.
Depuis avril 2012, la moitié nord du Mali est aux mains des islamistes. Trois groupes islamistes se partagent actuellement le contrôle de la zone: Al-Qaîda au Maghreb islamique (Aqmi), Ansar Dine et le Mouvement pour l’unicité et le jihad et Afrique de l’ouest (Mujao).