Ce lundi 25 novembre est celui de la journée internationale de lutte contre la violence faite aux femmes. Zoom sur The Sorority, cette application réservée aux femmes et aux minorités de genre qui propose de leur...
"J'aime mon fils mais je ne sais pas m'occuper d'un bébé, je ne sais vraiment pas faire". Voilà les explications, rapporté par le Parisien mercredi, d’un homme accusé d’avoir mortellement secoué son bébé en 2009. Le prévenu, d’origine vietnamienne, était accompagné d’un interprète pour répondre aux questions de son avocat devant les Assises du Rhône mercredi. Il est poursuivi pour "violences ayant entraîné la mort sans intention de la donner sur un mineur de 15 ans par un ascendant". L'autopsie qui avait été pratiquée sur le nourrisson avait permis de révèler que le bambin avait bien été victime du syndrome du bébé secoué.
Lorsque le quinquagénaire a dû s'expliquer sur son geste devant l’audience, il a declaré que c'était "pour jouer avec lui et qu'il arrête de pleurer". Il a ajouté qu’il "ne savait pas que ça pouvait lui faire du mal". Il encourt 30 ans de réclusion criminelle. L’expert psychiatrique a pu noter que le père avait "des capacités intellectuelles limitées".
La mère ne s’est pas constituée partie civile
La mère, âgée de 25 ans au moment du drame, avait confié le bébé à son mari, juste le temps d’aller préparer un biberon dans la cuisine. Le Parisien rapporte que "des petits cris" s 'étaient faits entendre. La jeune maman s’était alors précipitée vers son bébé et l’aurait trouvé inanimé. C’est elle qui avait appelé les secours. D’après les témoignages du voisinage, l’homme était "sans expression" alors que son épouse était "paniquée". Cette dernière ne s’est pas constituée partie civile et vit toujours avec son mari. Elle devrait comparaitre à la barre ce jeudi.