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Le 7 janvier dernier, Lilian Lepère trouve tout juste le temps de se cacher dans un meuble sous un évier lorsque les frères Kouachi entrent dans l’imprimerie de Dammartin-en-Goële (Seine-et-Marne). Il y restera plus de 8 heures. Plusieurs médias vont durant la journée révéler la présence d’un homme dans l’imprimerie. D’abord sur RMC, où un député révèle la présence d’une personne cachée. Puis la sœur de Lilian va confirmer l’information sur France 2. Enfin, un journaliste de TF1 informe à l’antenne qu’une personne pourrait être cachée. Sauf que plus tard, une radio sera retrouvée là où les frères Kouachi s’étaient retranchés.
Lilian Lepère pense que sa vie a alors été mise en danger par ces médias et qu’il aurait pu être la dernière victime des terroristes. Selon le Parisien (article payant), il a porté plainte contre les trois médias début juillet pour mise en danger de la vie d’autrui.
Une première plainte déposée en avril
"La divulgation de ces informations en temps réel, alors même que les frères Kouachi, armés et déterminés, étaient susceptibles de suivre le déroulé des opérations, a fait courir un risque certain à Lilian", affirme son avocat, maître Antoine Casubolo Ferro.
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Ce n’est pas la première plainte déposée à l’encontre des médias concernant les attentats de janvier. En avril, des ex-otages d’Amedy Coulibaly avaient déposés plainte contre RMC qui avait divulgué des informations concernant des personnes cachées dans la chambre froide de l’Hyper Casher.
Lors des attentats de janvier, 17 personnes avaient été tuées.
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