Sur les 51 hommes poursuivis pour viols aggravés sur Gisèle Pelicot, un quart affirment avoir eux-mêmes subi des viols dans leur enfance.
Renforcer leur sécurité : tel est l'objectif d'une nouvelle mesure prévue par les autorités. Durant toute la durée de l'état d'urgence, les policiers vont pouvoir désormais dresser des procès-verbaux sans être obligés de signer avec leurs noms, rapporte Le Figaro samedi.
"Un télégramme de la Direction générale de la police nationale (DGPN) en date du vendredi 2 août précise que le recours à l'anonymat des policiers est désormais possible 'dans le cadre de l'état d'urgence', prolongé jusqu'à la fin janvier 2017", indique le quotidien.
Ne pas exposer sa vie privée sur les réseaux sociaux
Toutes les situations ne sont toutefois pas concernées. Cette mesure pourra s'appliquer notamment pour les assignations à résidence et les perquisitions administratives. Ce qui ne sera pas le cas pour les actes de police judiciaire. Les "agents sont autorisés à s'identifier" dans tous leurs "actes administratifs" sous leur numéro d'identification RIO, "en lieu et place de leurs noms et prénom" comme c'était le cas jusqu'ici, ajoute Le Figaro.
Pour maximiser la sécurité des forces de l'ordre, la Préfecture de police a également conseillé aux policiers de ne pas exposer leur vie privée sur les réseaux sociaux.