De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Leonarda continue de faire parler d’elle. Si la frénésie médiatique s’était un peu calmée depuis son expulsion, le 9 octobre dernier, vers le Kosovo, Leonarda et sa famille pourraient bien se retrouver à nouveau sur le devant de la scène. Le tribunal administratif de Besançon doit en effet examiner ce mardi un énième recours de la famille Dibrani en vue d’obtenir un titre de séjour en France. Une vingtaine de recours déjà déposésJusqu’à présent, toutes les demandes présentées par les Dibrani ont été rejetées. Les parents de Leonarda, qui cumulent à eux deux une vingtaine d’actions en justice depuis 2009, entendent bien cette fois-ci obtenir gain de cause : ils souhaitent en effet obtenir un titre de séjour « vie privée et familiale ». Ils mettront en avant devant les juges le fait que cinq de leurs six enfants sont nés en Italie et un en France, et non au Kosovo, pays vers lequel ils ont été renvoyés. Un changement de tactique semble-t-il pour Resat Dibrani, qui avait avoué avoir menti quant à leurs origines dans l’espoir d’obtenir l’asile en France. Leonarda, elle, a toujours affirmé qu’elle souhaiter revenir en France, par tous les moyens.« Il n'y a pas eu de réelle volonté de s’intégrer dans la société française »Le dossier de l’affaire Leonarda n’est donc semble-t-il pas encore refermé. L’administration française, de son côté, entend bien se montrer intraitable. Pour elle, l’argument de la scolarité des enfants ne tient pas. « Il n’y a pas eu de réelle scolarisation des enfants » a indiqué au Figaro Me Yves Claisse, l’avocat du préfet du Doubs, « ni de réelle volonté de s’intégrer dans la société française ». La décision de la justice est attendue d’ici deux semaines. Une décision qui pourra faire l’objet d’un appel si elle ne va pas dans le sens de la requête des Dibrani. L’affaire Leonarda a donc encore, semble-t-il, quelques épisodes en réserve.