De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Après les maires de Cannes et de Villeneuve-Loubet (Alpes-Maritimes), c'est maintenant au tour du maire de Sisco (Corse) d'interdire le port du burkini sur les plages "pour amener l'apaisement" dans sa commune. Mais pourquoi le burkini est-il tant décrié ?
"Burkini" est un mot-valise, à l’instar de "franglais" ou "tapuscrit". Il est composé du terme "burqa", une tenue musulmane très stricte qui couvre l’intégralité du corps, et du suffixe "-kini", qui désigne les éléments de maillots de bain.
En réalité, le burkini n’est pas vraiment un maillot de bain. En plus de couvrir tout le corps sauf le visage, les mains et les pieds, il est généralement conçu en polyester, alors que les tenues de bain sont en nylon ou en élasthanne. À l’instar des shorts de bain ou des autres vêtements, le burkini est donc interdit dans les piscines françaises pour cause d’hygiène, explique France TV Info.
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Créé pour libérer
La styliste australienne Aheda Zanetti a créé le burkini en 2007, rapporte le site de Marie Claire. Cette musulmane d’origine libanaise déplorait que sa nièce ne sorte à la plage que vêtue d’éléments disparates destinés à couvrir sa peau. En créant cette tenue quasi-intégrale, elle a permis aux femmes qui y rechignaient par conviction de se baigner ou de pratiquer des sports nautique sans gêne.
En laissant le visage libre, le burqini ne porte pas atteinte à la loi contre le port du voile intégral. Sa neutralité écarte également les accusations de signe ostentatoire. Elle ne couvre pas plus le corps qu’une combinaison de plongée intégrale. De plus, cette tenue moulante, faite pour être confortable, est décriée par les musulmans les plus radicaux.
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