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La semaine dernière, Laurence Chirac, âgée de 58 ans et l’aînée des filles de l’ancien président de la République, trouvait la mort à la suite d’un malaise cardiaque.
Fille de Jacques Chirac, Laurence était pourtant peu connue du grand public. Et cela pour une raison très simple : elle était malade, terriblement malade. Si bien que son père et sa mère, Bernadette, ont tout fait pour la protéger de l’espace médiatique. En public, les Chirac évoquaient peu la maladie de leur fille. "Dans un monde politique où la moindre faille peut être exploitée, il n’était pas question qu’il en parle", explique à Gala Candice Nedelec, auteur de Bernadette et Jacques, paru en poche en février dernier.
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"A l'Elysée, Bernadette allait dormir [chez Laurence] une fois par semaine"
Il faut dire que la maladie de leur fille aînée, atteinte d’anorexie mentale, pouvait faire les choux gras d’une presse à scandale. En 1990, Laurence s’était ainsi jetée par la fenêtre de son appartement à Paris pour mettre fin à ses jours. Si elle s’en est sortie, elle devait cependant vivre constamment avec une infirmière à ses côtés, et dans un appartement situé au rez-de-chaussée d’un immeuble du XVe arrondissement de la capitale.
Puis vient le temps où son père devient président de la République. A cette époque-là, les époux Chirac n’en oublient pas pour autant leur fille malade. "Pendant ses douze années à l'Elysée, Bernadette allait dormir [chez Laurence] une fois par semaine, quittant discrètement le palais avec son oreiller sous le bras. Ce qui en intriguait plus d'un..." révèle Paris Match. Dans ce même article du magazine, on apprend également que c’est le grand-père de Valérie Pécresse, Louis Bertagna, médecin psychiatre, qui s’occupait de Laurence Chirac "avec un dévouement sans égal".
"Elle se relevait peu à peu"
Le magazine nous en apprend enfin un peu plus sur les dernières années de la vie de Laurence Chirac, qui "après de longues périodes chaotiques allait mieux", avait "enfin trouvé une forme d’équilibre", et "pesait un poids normal". Cette timide, passionnée de musique classique, de cinéma ou de sciences, prenait du temps pour s’évader "lors de timides promenades dans son quartier" ou pour "pratiquer l’équitation en forêt de Rambouillet".
En 2014, elle avait dû subir une opération du pied pour soulager d’anciennes blessures et s’était remise de ses traumatismes. "Elle se relevait peu à peu" et "la vie reprenait doucement le dessus", écrit Paris-Match. Malheureusement, le 14 avril dernier, Laurence Chirac est décédée des suites d’un malaise cardiaque.
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