La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
En 50 ans de conquête spatiale, plus de 4 900 lancements ont été effectués, et des dizaines de millions de débris ont été abandonnés dans l’espace. Les agences spatiales recensent 20 000 "gros débris". Toutes les trois semaines en moyenne, un gros débris entre dans l'atmosphère et s'y consume avec des risques de retombée au sol. Les gros objets sont des satellites en fin de vie, des morceaux de fusées, ou bien des outils perdus par les équipages.
Des risques énormes
Les Agences spatiales, qui étaient réunies en Allemagne jeudi dernier pour la 6ème Conférence européenne sur les débris spatiaux, craignent une augmentation des collisions, comme en 2009 entre un ancien satellite russe et un satellite de télécommunication. Mais les gros débris ne sont pas les seuls à pouvoir endommager les engins spatiaux. Un objet de 10 centimètres serait capable de briser un vaisseau "au moment de l’impact" affirme Heiner Klinkrad, le directeur du département des débris spatiaux à l'Agence spatiale européenne. Il poursuit : "rien qu'une collision avec un objet d'un centimètre à la vitesse classique de 50 000 kilomètres/heure dégagerait une énergie équivalente à une grenade qui explose." Il précise qu’il s’agit du syndrome Kessler, "c'est-à-dire des collisions de débris en cascade." Plus de 23 000 débris de plus de 10 cm sont actuellement recensés par la Nasa ou l'ESA.
Nettoyer l’espace, mais comment ?
Aujourd’hui, l’Agence spatiale européenne veut lancer une opération nettoyage. Les principaux problèmes sont les suivants : le coût de l’opération, ainsi que toutes les questions liées au droit international et de propriété des débris. Heiner Klinkrad alarme l’audience en soulignant le fait qu’il "suffirait de quelques décennies pour qu'un tel environnement devienne instable."