La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
Le monde scientifique est dans une attente fébrile : jeudi, la Columbia University devrait faire une annonce d’une grande importance, confirmant l’existence des ondes gravitationnelles prédites par Albert Einstein il y a cent ans. C’est un message de Lawrence Krauss, cosmologiste de l'université d'Arizona State, posté sur Twitter le 11 janvier, qui a enflammé la mèche : "Mes dernières informations au sujet du Ligo ont été confirmées par des sources indépendantes. Restez branchés ! On a peut-être découvert des ondes gravitationnelles !! Excitant". Depuis, cette annonce a fait le tour du monde.
Annoncées il y a cent ans, ces ondes n’avaient encore jamais été enregistrées. En 2014, après trente ans de recherche, Ligo et Virgo, deux antennes de détection, auraient capté des ondes gravitationnelles provenant de la fusion brutales de deux trous noirs à des millions d’années-lumière de la Terre, explique le magazine Science. Jeudi, la Columbia University donnera la confirmation de cette détection, après plus d’un an et demi de vérifications de calculs.
Les ondes gravitationnelles, qu’est-ce que c’est ?
En 1917, Albert Einstein a défini la théorie de la relativité générale. Dans celle-ci, il explique que tout corps qui se déplace génère une altération de l’espace-temps. C’est-à-dire qu’il modifie le temps et les distances. Cette altération se propage dans le cosmos à 300 000km/S, soit la vitesse de la lumière, comme le feraient des ondulations à la surface d’un lac.
Ces altérations, lorsqu’elles sont causées par des évènements extrêmement importants, tels que la formation d’une étoile dans un trou noir ou l’explosion d’une supernova, sont appelées "ondes gravitationnelles". L'existence avérée de ces altérations de l'espace-temps pourrait révolutionner la perception que l'homme a du cosmos.