Ce lundi 25 novembre est celui de la journée internationale de lutte contre la violence faite aux femmes. Zoom sur The Sorority, cette application réservée aux femmes et aux minorités de genre qui propose de leur...
Comme chaque année, WWF a réalisé son palmarès de l’évolution des espèces animales menacées à travers la planète. Et la grande gagnante de 2013 est la panthère de l’Amour. Avec une population qui "a augmenté de 50% ces cinq dernières années", elle est en effet considérée comme étant le meilleur espoir de l’association, souligne cette dernière. "Il s’agit d’un brillant succès, même si le nombre total d’animaux reste faible avec 50 individus", a poursuivi WWF avant d’expliquer que l’augmentation enregistrée du nombre de ces panthères était notamment due à la création d’un nouveau parc national dans l’Extrême-Orient russe. Faisant partie des "mammifères les plus rares de la planète", cette race de félin vit aux confins de la Chine, de la Russie et de la Corée du Nord. Sa fourrure tachetée très particulière en fait par ailleurs un animal très recherché par les braconniers.
Le rhinocéros, dernière du classementMais si la première place de ce palmarès revient à la panthère de l’Amour, la dernière place est quant à elle occupée par le rhinocéros. Quelque 919 de ces animaux ont en effet été victimes de braconnage au cours de cette année, soit 50% de plus qu’au cours de l’année précédente et ce, rien qu’en Afrique du Sud. "Un triste record", déplore WWF. Selon l’association les chiffres de cette année ne feraient que confirmer qu’au "niveau mondial, le braconnage échappe à tout contrôle", que les "braconniers font partir d’organisations criminelles" et qu’ils sont ainsi équipés "d’appareils à vision nocturne, d’hélicoptères et d’armes automatiques" qui ne laissent que très peu de chance aux rhinocéros. Une corne de ces animaux peut se vendre plus de 16 000 euros le kilo dans les pays asiatiques.
Près de 21 286 espèces animales et végétales seraient actuellement menacées de disparition à travers le monde selon l’Union internationale pour conservation de la nature. En cause, le commerce illégal, l’agriculture et le changement climatique.