De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Deux millions de pèlerins se sont rassemblés ce dimanche à Mina, près de la ville sainte de La Mecque, au premier jour du Hajj annuel. Le Hajj est l’un des cinq piliers de l’islam et le plus grand rassemblement spirituel de l’année dans le monde. Chaque fidèle doit effectuer au moins une fois dans sa vie ce pèlerinage s'il en a les capacités financières et physiques.
Lors de ce pèlerinage, les hommes portent un habit composé de deux pièces de tissu blanc non cousues. Les femmes sont, quant à elles, recouvertes, à l'exception du visage et des mains, comme le veut la tradition. Lundi, les pèlerins sont attendus sur le Mont Arafat, à 6 km de Mina. Ils vont alors se rassembler pour une journée de prières et d'invocations qui constitue le temps fort du Hajj.
Un risque d'épidémie du Coronavirus
Ce sont plus de 100 000 soldats et policiers qui ont été mobilisés pour assurer la sécurité des pèlerins. Ces derniers seraient arrivés à Mina sans incidents majeurs. L'Arabie Saoudite a également mis en place un énorme dispositif de santé et de protection civile pour permettre aux pèlerins, dont 1,4 millions viennent de l'étranger, d'accomplir leurs rites dans les meilleures conditions. L’Arabie saoudite risque en effet une nouvelle épidémie du coronavirus MERS. L'an dernier, ce virus avait fait 60 morts dans le monde, dont 51 en Arabie saoudite.
Ce risque d’épidémie du coronavirus MERS a entrainé une baisse du nombre des pèlerins étrangers cette année. En effet, la ville de Ryad a imposé une réduction de 20% du nombre de pèlerins venant d'autres pays, et de 50 % pour ceux venus d'Arabie saoudite en raison de ce risque, mais aussi en raison de travaux d’agrandissement des lieux saints.
Un pèlerinage très attendu
"C’est le voyage de la vie et mon rêve devient réalité", dit Chadlia al-Zahi. "Je n’aurais jamais imaginé cela après avoir attendu mon tour pendant sept ans", ajoute cette Tunisienne, en pèlerinage avec son mari. Omer Senan, un Turc lui aussi venu en pèlerinage, a annoncé : "Je prierai pour la Syrie et pour que tous les musulmans vivent en paix".