Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
Après avoir autorisé celle de mercredi dernier qui s’est déroulée dans le calme, la préfecture de police de Paris fait marche arrière concernant la manifestation pro-palestinienne prévue samedi 26 juillet. La semaine dernière, la manifestation de soutien à Gaza avait également était interdite mais s’était tout de même tenue à Barbès, offrant le spectacle désolant de violents affrontements avec les forces de l’ordre
>> Lire aussi : Violences lors des manifestations pro-gaza : le bilan des policiers
"Ne pas rajouter de la tension à la tension"
Joint par Le Scan du Figaro, le ministre de l’Intérieur à appeler "les organisateurs de cette manifestation à renoncer à cette manifestation pour ne pas ajouter de la tension à la tension, pour ne pas laisser la haine se déployer dans les rues de Paris".
Bernard Cazeneuve a par ailleurs justifié ce choix en raison de la présence des "mêmes organisateurs que la manifestation de samedi dernier". Le parcours prévu au départ de la place de la République marqué par la proximité avec des lieux de culte ainsi que l’émotion suscitée par le crash de l’avion au Mali sont d’autres arguments avancés par le ministre.
Un recours déposé
Les organisateurs de la manifestation ne comptent pas en rester là. La justice a donc été saisie a fait savoir à l’AFP Me Hosni Maati, avocat des organisateurs, indiquant avoir lancé une procédure d’urgence afin de suspendre cette interdiction.
"J'introduis un mémoire en référé-liberté auprès du tribunal administratif de Paris" a précisé l’avocat. "Le cas de figure est le même : on ira manifester" a de son côté déclaré à Europe 1 Alain Pojolat, l’un des organisateurs membre du NPA.
Un jeune juif agressé à Bobigny
Cette décision intervient juste après une plainte déposée par un jeune homme de 19 ans victime d’une "agression antisémite". Proche de la Ligue de Défense Juive (LDJ), ce dernier a d’abord été menacé sur Facebook avant d’être agressé hier aux alentours de 16h30.
Selon une source proche du dossier, le jeune homme est "est, a priori, un membre de la LDJ". Ce groupe radical est connu pour des faits de violence et est par ailleurs interdit en Israël et aux États-Unis . Les agresseurs du jeune homme lui ont fait savoir qu'ils étaient là "pour casser du juif".
> Vidéo sur le même thème : à Sarcelles, la manifestation pro-palestinienne dégénère à son tour