Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
La Maison Blanche a annoncé, ce jeudi après-midi, la mort de deux otages lors d’une attaque de drones menée en janvier par l’armée américaine, à la frontière pakistano-afghane.
A lire aussi - Otages : la France, vache à lait d'Al-Qaïda ?
Selon le communiqué du gouvernement américain, rapporté par le journal L’Obs, les victimes seraient Giovanni Lo Porto, un citoyen italien, otage d’Al-Qaïda depuis 2012 et le médecin américain Warren Weinstein, détenu depuis le 13 août 2011. Les deux hommes étaient employés par l'ONG Welt Hunger Hilfe et s'occupaient de construire des logements d'urgence après les inondations dévastatrices de 2010 au Pakistan.
"Nous regrettons cette terrible tragédie"
"L’opération visait une base d’Al-Qaïda dont nous n’avions aucune raison de penser qu’elle abritait des otages. Nous n’avons pas assez de mots pour dire combien nous regrettons cette terrible tragédie", précise le communiqué.
Le président des Etats-Unis a déclaré assumer "toute la responsabilité des opérations militaires, y compris celle qui a coûté la vie à ces deux otages". Il a notamment exprimé sa "douleur" et promis de tirer les "leçons" de cette erreur. Barack Obama a également ordonné, par ailleurs, que l'enquête sur la mort des deux otages soit déclassifiée et rendue publique : "Les familles méritent de connaître la vérité", a-t-il ajouté.
La femme de Warren Wenistein, l'otage américain tué lors de l'opération militaire, a fait part de la douleur de sa famille dans un communiqué publié ce jeudi : "Nous sommes dévastés par cette nouvelle et par le fait que mon époux ne rentrera jamais à la maison".
Cette opération a aussi tué un dirigeant américain d’Al-Qaïda, Ahmed Farouq. Une seconde opération, au mois de janvier dernier a éliminé Adam Gadahn, un américain qui était devenu porte-parole de l'organisation terroriste.
Vidéo sur le même thème : Flashback : la prise d'otages d'In Amenas, en Algérie