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Est-ce la fin de la "jungle" de Calais ? En tout cas, ça y ressemble bien. Depuis lundi matin, les occupants de ce bidonville, estimés entre 6 000 et 10 000, vont être dirigés dans différents sites d'hébergement en fonction de leur statut, indique LCI.
Les migrants qui envisagent de demander l'asile en France seront affrétés vers 450 Centre d'accueil et d'orientation (CAO) répartis sur toute la France, sauf en Ile-de-France et en Corse. Là-bas, ils seront hébergés et nourris pendant 3 mois en moyenne avant d'être placés dans des Centre d'accueil de demandeurs d'asile (CADA). Dans l'attente du traitement de leur dossier, les demandeurs d'asile bénéficieront d'un hébergement d'urgence pour quatorze mois en moyenne.
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Selon un recensement déclaratif, il y aurait 1 300 mineurs isolés dans le bidonville de Calais. Dès lundi, la moitié d'entre eux vont être accueillis dans deux centres d'accueil situés à côté de la "jungle". Certains migrants ne souhaitant pas faire de demande d'asile en France, mais voulant rejoindre l'Angleterre, risquent une interpellation et un placement en détention.
Dans les villes d'accueil, la population est divisée
Dans toute la France, des communes protestent contre cette dissémination des migrants sur tout le territoire. Dans le Vaucluse, une centaine de manifestants du FN, emmenés par Marion Maréchal-Le Pen, ont défilé dimanche contre l'accueil de réfugiés, tandis que 400 à 500 personnes manifestaient au contraire leur soutien aux migrants. En Haute-Loire, ce sont 2000 personnes qui ont gravi le mont Mézenc, lieu traditionnel des rentrées médiatiques de Laurent Wauquiez, pour dénoncer le refus de ce dernier d'accueillir des migrants dans sa région Auvergne-Rhône-Alpes.
Comme l'indique Le Figaro, pour éviter tout débordement, les services chargés de l'asile ont annoncé dimanche qu'ils se déplaceraient dans les centres où seront hébergés les migrants de Calais "dès fin novembre, début décembre", pour y instruire leurs demandes d'asile dans des délais "très rapides". Le directeur général de l'Office français pour la protection des réfugiés (OFPRA), Pascal Brice, espère que les premières décisions tomberont "avant la fin de l'année".
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