Ce lundi 25 novembre est celui de la journée internationale de lutte contre la violence faite aux femmes. Zoom sur The Sorority, cette application réservée aux femmes et aux minorités de genre qui propose de leur...
Ils étaient 160 000 selon les organisateurs, 17 000 selon la police. La manifestation lancée à l’appel du collectif « Jour de colère », a rassemblé ce dimanche tous les mécontents de France, dont le mot d’ordre était « Hollande dégage ». Cet obscur cortège avait pour objectif de fédérer toutes les rancœurs des Français, de les « coaguler », pour frapper un grand coup. Plus de 50 associations et mouvements avaient ainsi répondu présents.Qui est venu défiler ?Parmi eux se trouvaient par exemple des membres du Printemps français, la branche la plus radicale des anti-mariage pour tous, des membres du mouvement catholique Civitas, des pro-Dieudonné, des « bonnets » de différentes couleurs, des « Papas en colère », des membres du Comité Lepante (anti-islam), de « Tous ensemble contre l’Ecotax », de Réseau identités, ou encore des membres du collectif « Camping pour tous ».Des revendications hétéroclitesChacun est donc venu avec ses revendications, certains thèmes comme le « matraquage fiscal », l’identité française, la liberté d’expression, la défense de la famille, de l’emploi ou encore de l’éducation, étant plus fédérateurs. Les manifestants se sont ainsi regroupés derrière les huit banderoles aux slogans évocateurs : « Non au racket fiscal », « Familles en danger », « Emplois détruits, assez », « Identité, souveraineté : halte à la trahison », etc… Tous ont donc réclamé la démission de François Hollande, mais la manifestation a dégénéré au moment de sa dispersion. Plusieurs centaines d’entre eux, masqués pour la plupart, ont lancé toutes sortes de projectiles en direction des forces de l’ordre. 250 personnes ont été placées en garde à vue, et 19 policiers ont été blessés.