De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Ils étaient 17 000 selon la police, 160 000 selon les organisateurs, à battre le pavé dimanche dans les rues de Paris pour protester contre la politique menée par François Hollande. Réunis à l’appel du collectif Jour de colère, les manifestants sont partis de Bastille pour aller jusqu’aux Invalides en passant par Port-Royal et Montparnasse. Parmi eux figuraient notamment des intégristes catholiques, des partisans de l’humoriste polémique Dieudonné, des opposants au mariage pour tous, des chefs d’entreprises en colère, mais aussi des familles. Et si chacun de ces groupes avait ses propres revendications, tous exprimaient cependant leur opposition au gouvernement actuel et demandaient la destitution de François Hollande. Selon eux, le chef de l’Etat serait non seulement "impopulaire" mais également "incapable" de diriger la France.
Un policier s’est pris un pavé dans la mâchoireEntamée en début d’après-midi, la manifestation a dégénéré en fin de journée au moment de la dispersion. Des incidents ont en effet éclaté entre des jeunes manifestants cagoulés et des forces de l’ordre. Les premiers ont jeté des projectiles (barres de fer, poubelles, bouteilles) et pétards en direction des seconds, lesquels ont ensuite répliqué en tirant et en utilisant des gaz lacrymogènes. Et alors que les autorités sont finalement parvenues à rétablir le calme aux alentours de 20 heures, une source policière a indiqué à l’AFP que près de 250 personnes ont été interpellées en marge de ces heurts. La plupart "venaient aux contact des forces de l’ordre au moment de la dispersion". Douze d’entre elles ont cependant été arrêtées dès le début de la manifestation donc cinq pour "port d’armes prohibées". Cette même source a également rapporté que dix-neuf policiers ont été blessés dans ces affrontements. L’un d’eux aurait même reçu un pavé dans la mâchoire.
Manuel Valls condamne ces violencesJe "condamne avec la plus grande fermeté les violences contre les forces de l'ordre commises par des individus, des groupes hétéroclites, de l'extrême et de l'ultra droite, dont le but n'est que de créer du désordre en n'hésitant pas à s'en prendre avec violence aux représentants des forces de l'ordre", a réagi Manuel Valls, le ministre de l’Intérieur dans la soirée.