De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Tokyo n’a pas connu de surprise ce week-end. Donnée favorite par les bookmakers, la capitale nipponne a facilement obtenu l’organisation des Jeux Olympiques de 2020. Tokyo doit sa réussite notamment à son budget extrêmement bien maîtrisé. Avant même de savoir qu’elle organiserait les jeux, la ville avait déjà placé 3,4 milliards d’euros dans un compte spécifique aux JO, c'est-à-dire la moitié du budget (celui-ci étant estimé à 7 milliards d’euros). Au niveau des zones de compétition, le plan est aussi bien rodé. 85% sites étant à moins de 8 kilomètres du village olympique, les déplacements n’affecteront pas les athlètes. D’ailleurs, le projet s’appuie sur deux grands sites : le premier est situé sur le front de mer et le deuxième, baptisé "patrimoine", reprend les enceintes utilisées en 1964 lors des JO que la ville avait organisé. Dernier argument de poids, la sécurité. En effet, les rues de la capitale japonaise sont considérées comme les plus sûres du monde. D’autant plus que les précédents JO, ceux de 2016, ont été attribués au Brésil, pays actuellement en pleine crise sociale. Le CIO (Comité International Olympique) n’a sans doute pas voulu prendre de risques en termes de sécurité.La corde sensible de FukushimaLe Japon n’a pas hésité à utiliser tous les éléments qui étaient à sa disposition. Ainsi, la délégation japonaise s’est appuyée sur la catastrophe de Fukushima pour toucher la sensibilité du CIO. Le drame, qui aurait pu jouer en sa défaveur en raison de la radioactivité qui a touché le pays, a finalement été le fer de lance de la délégation niponne. "La situation est sous contrôle. Il n'y a aucun problème, cela n'a jamais causé ni ne causera jamais de dégâts à Tokyo ! Aucun problème de santé n'a été enregistré jusqu'à présent et il n'y en aura pas à l'avenir", a expliqué Shinzo Abe, premier ministre du Japon, pour rassurer le CIO. Pour le Japon, ces JO arrivent donc comme un joli cadeau après le séisme et le tsunami de mars 2011.En ce qui concerne Istanbul et Madrid, leurs candidatures n’ont pas été prises pour de simples raisons. Pour la capitale Turque, les événements de la place Taksim du mois de juin dernier et la guerre civile en Syrie, pays voisin, n’ont pas rassuré le CIO. La ville de Madrid, qui jouait la carte de l’austérité avec un budget maitrisé, n’a pas non plus convaincu et a été éliminée dès le premier tour. Une bonne nouvelle pour la France qui pourra, si elle le souhaite, présenter sa candidature pour les JO 2024, vu que les derniers jeux olympiques en Europe dateront de 2012 (Londres).