De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Déjà réveillé en fanfare il y a peu par un tremblement de terre, voilà que le Bárðarbunga islandais a été de nouveau secoué violemment, et par deux fois, ce dimanche. De ce fait, le volcan localisé sous le plus grand glacier du pays menaçant d'entrer en éruption à tout moment avait poussé les autorités à tirer le signal d'alarme et interdire le survol du secteur. L'activité sismique autour du Bárðarbunga est telle que plus de 700 secousses ont été enregistrées dans la nuit de samedi à dimanche.
Le niveau d'alerte a rapidement été revu à la baisse, passant du rouge au orange. En effet, le service de météorologie du pays avait cru détecter une éruption qui, finalement, n'a pas eu lieu. Toutefois, "rien n'indique que l'activité va ralentir et une éruption ne peut être exclue", ont déclaré les scientifiques.
Plusieurs cas de figure
A l'image du volcan Eyjafjallajokull (Islande) dont l'éruption en 2010 avait figé au sol les vols européens, le Bárðarbunga pourrait lui aussi stopper le trafic aérien à cause de ses projections de cendres. Mais tant que le volcan n'est pas rentré en éruption, il est difficile de mesurer sa puissance afin d'anticiper ce qu'il peut se passer. Lorcan Roche Kelly, chercheur islandais, a livré au Business Insider les risques que peut faire courir le réveil du volcan.
Selon lui, il y a toujours une chance que le Bárðarbunga ne connaisse pas d'éruption pour le moment, ou qu'elle ne soit pas assez puissante pour faire d'importants dégâts. De l'eau pourrait fondre du glacier provoquant de petites inondations. Il est possible aussi que l'éruption soit assez puissante pour casser les 700 mètres de glace sous laquelle le volcan est enfouit sans être aussi importante que celle du Eyjafjallajokull. De ce fait, en plus des inondations, le trafic aérien européen pourrait connaître quelques perturbations en raison de la formation d'un nuage de cendres. La possibilité d'un scénario catastrophe est aussi envisagée. En effet, rien ne dit pour le moment que la potentielle éruption ne puisse pas atteindre une puissance très importante. Si tel est le cas, le climat et l'agriculture dans l'hémisphère Nord pourraient connaître de sombres jours.