De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Le danger d'une attaque terroriste nucléaire définitivement écarté ? Oui, si l'on croit le programme de la rencontre des chefs d'Etat, réunis au sommet de La Haye (Pays-Bas) sur la sécurité nucléaire. En l'absence de François Hollande, rentré plus tôt pour sauver sa majorité à l'issue des élections municipales, le président américain Barack Obama, la chancelière allemande Angela Merkel et le Premier ministre britannique David Cameron ont participé ce mardi à un jeu de simulation, visant à les mettre en situation face à une menace nucléaire.
Un jeu interactif inédit
Ce scénario de crise a été mis en place par le Premier minisre hollandais Mark Hutte. Les dirigeants ont visionné une série de courts-métrages avant de répondre, sur leur tablette tactile, aux questions à choix mutiple sur les normes à adopter en cas d'attaque nucléaire, à partir des informations provenant des films. Un exercice interactif inédit pour les chefs d'Etat, habitués aux grandes cérémonies de clôture où ils se réunissent pour la photo de groupe après avoir fait entériner des négociations par leurs experts. Selon le quotidien britannique The Telegraph, qui a révélé l'information, Barack Obama aurait été séduit par le programme de simulation contrairement à Angela Merkel, d'abord réticente avant d'être finalement convaincue par le président américain.
Le jeu interactif imaginé par Mark Hutte s'inscrit dans la politique de réduction des armes nucléaires, visant les pays détenteurs de matières fissiles de classe militaire comme l'uranium ou le plutonium. Le sommet sur la sécurité nucléaire, processus lancé par Barack Obama en 2009, vise à éradiquer la menace du terrorisme nucléaire. Un danger, dont le locataire de la Maison Blanche et ses camarades de jeu, se sont appliqués à le neutraliser mardi lors du sommet de La Haye.