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Pour lutter efficacement contre les incivilités à bord de ses trains, la SNCF a haussé le ton et annoncé des mesures. Objectif : venir à bout des comportements irrespectueux grâce à un plan d'action musclé.

© abacapressRas-le-bol des passagers qui mettent leurs pieds sur les banquettes, des odeurs de cigarettes ou des trains en retard parce que le signal d’alarme a été tiré ? La SNCF aussi ! Son président, Guillaume Pépy, a annoncé hier des mesures pour lutter contre les incivilités. « Les bornes sont dépassées » estime-t-il, et indique qu’il est donc temps de mettre en place des solutions pour lutter contre les « comportements de tous les jours de quelques-uns qui empoisonnent la vie des autres » a-t-il déclaré sur BFM-TV.

Guillaume Pépy prévoit ainsi d’embaucher et de former 10 000 agents d’ici fin 2013 pour travailler avec les passagers, en vue d’identifier et de corriger les comportements qui posent problème. Une sorte de rééducation à grande échelle. « Ce problème est un problème de société, assez français, et il faut qu'on prenne les choses en grand » a-t-il expliqué. Le président de la SNCF souhaite axer son action sur trois thématiques : la prévention, l’action et la répression. Une centaines de « médiateurs sociaux » devraient aussi circuler dans les wagons « le samedi après-midi et le mercredi lorsque les jeunes, les groupes sont dans les trains » pour apaiser les relations entre les clients et les agents, notamment les contrôleurs.

Un dispositif plus particulier sera également mis en place pour les usagers victimes d’agressions. Un numéro d’urgences client sera ainsi mis en place d’ici janvier 2013 : le 3117. Des personnes formées à l’accompagnement et au conseil pourront ainsi répondre aux victimes et leur apporter l’aide dont ils ont besoin. Une campagne de sensibilisation illustrant dans les gares les comportements jugés irrespectueux fait déjà l’objet d’un affichage depuis le 22 novembre. Elle devrait rester en place jusqu’au 5 décembre prochain.