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Les arnaques à l’étiquetage sont monnaie courante, alerte la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF). Des sociétés mal intentionnées profitent des marchés estivaux et de la vente en ligne pour écouler leurs marchandises truquées, rapporte Le Parisien. L’huile d’olive fait partie des produits qui attirent la convoitise des escrocs, tant il est aisé de tromper le consommateur sur sa provenance ou sa composition. Produits du terroir, bio ou luxueux sont particulièrement visés.
"Chaque année, de nouveaux produits sont mis en vente, souvent liés aux nouveaux modes de consommation, explique le porte-parole de la DGCCRF. Entre les circuits courts, le vrac ou encore les acteurs émergents, nos enquêteurs ciblent leurs contrôles". A raison : en 2021, 40 % de taux d’anomalie ont été repérés par les agents, soit 90 entreprises accusées de publicité mensongère. Avertissement, amende et procès-verbal font partie des poursuites judiciaires engagées après la mise à jour de l’escroquerie.
Du zinc et du cuivre en lieu et place de l’or
La DGCCRF cite quelques exemples pour inciter les consommateurs à plus de méfiance. En 2021, une entreprise a été épinglée pour avoir écoulé 1 900 bouteilles d’huile d’olive vierge extra-bio soi-disant fabriquées en France... mais qui venaient du Portugal. Quant à ses 8 000 coffrets d’huile d’olive vierge extra de France au jus de truffe blanche d’été et d’arôme truffe blanche, ils comprenaient en réalité des brisures de truffe italiennes et espagnoles.
Une autre entreprise fait actuellement l’objet de poursuites pour avoir vendu des bouteilles d’huile d’olive contenant des "particules d’or" sur une épicerie fine en ligne. 1 300 consommateurs ont succombé au design attrayant de ces produits censés être luxueux. Pas de quoi impressionner la DGCCRF, qui a montré qu’il s’agissait en réalité d’un mélange de zinc et de cuivre. "L’or [n’est] pas un additif autorisé dans l’huile d’olive", précise le porte-parole de l’organisme de lutte contre les fraudes.
Lutter contre les fraudes à sa mesure
Alors, quelle est la solution miracle pour ne pas être l’objet d’une escroquerie à l’huile d’olive ? Encore et toujours, bien lire les étiquettes et vérifier la fiabilité du site marchand. Sur les marchés, les clients sont invités à questionner le vendeur sur ses produits. "Il faut se méfier des trop bonnes affaires, conseille la DGCCRF. Si vous voyez une huile d’olive extra-vierge au prix d’une huile d’olive de base, ce n’est pas normal. Et il faut également que l’étiquetage soit en langue française."