De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
C’est parti pour trois jours de galère ! Pour dénoncer les "les conséquences directes sur la politique nationale des contraintes européennes" dans son secteur, le syndicat autonome des contrôleurs du trafic aérien (SNCTA) – qui se dit majoritaire chez les aiguilleurs du ciel – a déposé un préavis de grève de trois jours à compter de ce mardi. La journée de mercredi devrait, quant à elle, être rythmée par davantage de perturbations. D’autres syndicats de contrôleurs aériens de la DGAC (CGT, CFDT, Unsa et FO) ont en effet déposé des préavis pour le 12 juin.
Un vol sur deux annulé
Pour autant, la Direction générale de l’aviation civile (DGAC) assure qu’il n’y aura pas de "cacophonie" dans les aéroports de l’Hexagone et ce, notamment parce qu’elle a demandé aux compagnies aériennes de prendre les devants en annulant de nombreux vols. Ainsi, un avion sur deux ne devrait pas décoller pendant ces trois jours. Ces restrictions concernent les aéroports de Roissy-Charles de Gaulle, Orly, Beauvais, Lyon, Nice, Marseille, Toulouse et Bordeaux.
Les passagers doivent "s'informer auprès de leur compagnie aérienne"
Côté passagers, ceux-ci sont invités à "s'informer auprès de leur compagnie aérienne", de préférence avant de se rendre à l’aérogare pour éviter tout encombrement. "Il n'y aura pas de cacophonie ni de passagers en errance, les dispositions ayant été prises en amont", a ainsi assuré la DGAC avant d’insister :"dans les aérogares, il n'y aura que des passagers qui ont un avion". Selon elle, seuls quelques retards sont à prévoir pour les chanceux qui auront leur vol maintenu.
La compagnie aérienne à bas coût Ryanair a, quant à elle, déploré "l'annulation de 102 vols de/vers la France" dès ce mardi. Elle a par ailleurs estimé que cette grève était semblable à "prise en otage" des passagers.