Ce lundi 25 novembre est celui de la journée internationale de lutte contre la violence faite aux femmes. Zoom sur The Sorority, cette application réservée aux femmes et aux minorités de genre qui propose de leur...
Mais un autre petit malin agile sur le web n’a pas tardé à détourner l’outil pour en montrer la face cachée, nettement moins glorieuse. Car ce nouveau moteur de recherche peut s’avérer nuisible pour votre réputation s’il est utilisé à mauvais escient. Tom Scott en a fait la démonstration. Ce britannique a utilisé les données publiques des utilisateurs combinant diverses informations telles que l’âge, le sexe, la géographie, les idées politiques ou encore l’orientation sexuelle ou religieuse, ainsi que les « like ». Les résultats sont édifiants.
Vous cherchez des « hommes mariés qui aiment les prostituées »? Graph Search en trouve plus de 100. « Des mères catholiques qui aiment la marque Durex et habitent en Italie » ? Idem. « Hommes musulmans qui aiment les hommes et habitent Téhéran »? Il trouverait plus de 1 000 résultats. Tom Scott a compilé le fruit de ces essais dans un Tumblr intitulé Actual Fracebook Graph Searches (véritables recherches sur le Graph Search de Facebook), captures d’écran à l’appui. S’il avait pris soin de conserver l’anonymat de chacun, les réactions ne sont pas fait attendre. Il a donc supprimé la page web, le message ayant visiblement été entendu.
Comment éviter ce genre de mésaventure ? Graph Search n’est pour l’heure activé que sur certains profils en anglais qui en font la demande, et n’utilise de toute façon que les données publiques postées sur les profils Facebook. Le mieux reste de bien paramétrer son profil et de ne pas hésiter à changer ses réglages, certains d’entre eux étant par défaut activés sur « public ».