De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Dans leur livre L’Elysée off, paru le 20 avril aux éditions Fayard, les journalistes Stéphanie Marteau et Aziz Zemouri font plusieurs révélations sur les coulisses du palais présidentiel.
Après avoir appris que François Hollande et Valérie Trierweiler avaient embauché un coiffeur rétribué 8 000 pars mois payés par l’Elysée, on apprend désormais que l’ambiance au sein du personnel du Château n’était pas des meilleures.
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Ainsi, certaines intendantes ont enduré pendant des années des attaques sexistes et même plus, notamment de la part du chef du service financier et du personnel, aujourd’hui démissionné. Nommé à l’Elysée en 2007, l’homme aurait fait subir à ses subalternes un véritable harcèlement moral. Si bien qu’en août 2009, une de ses anciennes collaboratrices avait même adressé une lettre officielle à Christian Frémont, ancien directeur du cabinet de François Hollande, pour se plaindre.
"Peggy la cochonne", "grosse vache"…
A cette lettre viendra se joindre des témoignages de femmes se plaignant de harcèlement sexuel de la part de l’ancien chef du service du personnel. Ainsi, celui-ci aurait surnommé l’une "Peggy la cochonne", l’autre "grosse vache", et aurait même eu des agissements déplacés à l’Elysée. "C’était fréquent que des nanas y entrent dans des voitures aux vitres fumées sans que les gendarmes ne les voient", raconte un employé dans le livre des deux journalistes. Mais le chef du service du personnel n’est pas le seul incriminé, un intendant a aussi été accusé d’exhibition sexuelle et de menaces physiques.
Finalement, les deux hommes seront discrètement renvoyés en 2013 après que François Hollande a pris connaissance des plaintes à leur encontre. L’ancien chef du service du personnel a depuis rejoint le ministère des Finances et dirige un centre départemental de Finances publiques. Contacté par les deux journalistes, il leur a indiqué que les accusations à son encontre étaient des "rumeurs" qui "demanderaient certainement à être vérifiées". De son côté, l’Elysée a juste précisé que la personne avait été "écartée".
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