Une conductrice a saisi le Conseil d'État après avoir reçu une contravention pour stationnement. Et la juridiction lui a donné raison. Explications.
Une exécution aux Etats-Unis a mal tourné dans la nuit de mardi à mercredi, dans l’état de l’Oklahoma (Sud du pays), poussant les autorités a repoussé celle prévue initialement ce soir. Clayton Lockett, condamné à mort, a été exécuté à l’aide d’une procédure d’injection jamais testée auparavant. Une fois le produit administré au détenu, ce dernier a agonisé pendant 43 minutes. Le prisonnier a été victime de tremblements et de convulsions, grognant de douleur, a rapporté la presse locale présente. La prison a ensuite annoncé qu’une "crise cardiaque foudroyante" avait mis fin au calvaire du condamné.
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Un problème de produitLe cocktail létal mis en cause est constitué d’un anesthésiant, d’un sédatif et de chlorure de potassium. Le produit, jamais testé, est utilisé par l’Oklahoma pour palier à la rupture de barbiturique normalement utilisé. En effet, les fabricants européens ont refusé de livrer les Etats-Unis pour "exécuter des êtres humains". Le pays a ainsi dû trouver une alternative, qui a mené à ce fiasco.
Suite à cette sordide affaire, l’Etat a annulé l’exécution prévue ce soir. L’avocate du détenu a annoncé que l’Oklahoma a refusé "de donner les renseignements les plus basiques sur les médicaments utilisés pour les procédures d'injection létale de ce soir, Clayton Lockett a été torturé à mort". L’exécution du prochain condamné à mort doit avoir lieu dans 14 jours.
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