De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Le Canard Enchainé a mis en lumière une crainte d’espionnage qui se propage au sein de l’armée française depuis que la société informatique IBM, associée au Français Computacenter, a été désignée le 19 mai dernier pour fournir les serveurs X86.
Ce n'est pas IBM qui suscite la méfiance des militaires mais la société chinoise Lenovo. En effet, l'achat du département d'IBM - qui produit et entretient ces dits-serveurs - par Lenovo a été annoncé en janvier dernier. Or, cette dernière a déjà été pointée du doigt pour cyberespionnage. Pour le journal satirique, la France déroule ainsi le tapis rouge pour "permettre à Pékin de nous espionner".
Avoir attribué le marché à IBM en sachant qu’une société chinoise puisse potentiellement en profiter pour espionner les "sites critiques" de l’armée hexagonale relève de la démence, explique un gradé aux journalistes du Canard Enchaîné. "C’est de la folie, s’emporte le militaire, Lenovo est connu pour installer des logiciels espions indétectables dans ses équipements". "Certes, les Américains font la même chose, mais, au moins, ce sont nos alliés !", explique t-il avec réalisme.
L’hebdomadaire précise en outre que les craintes sont relativement fondées puisque Américains, Anglais, Australiens, Canadiens et Néo-Zélandais refusent tous depuis 2013 de faire appel à Lenovo par carinte de "cyberespionnage". Il faut dire que le principal actionnaire de la société n’est autre que l’Etat Chinois en personne, rapporte le Canard…
Une décision guidée par un souci d’économie
Si le ministère de la Défense à procédé a un tel choix, c’est parce que "en ce moment, la seule chose qui les intéresse, c’est de faire des économies," assure le galonné au journal satirique. "Computacenter-IBM étant les moins cher, ce sont eux qui ont été désignés", conclut-il.
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