La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
Peut-être en avez-vous déjà reçu. Depuis quelques temps, des faux sms d’alertes attentat sont envoyés sur les téléphones portables. "ALERT INFO : une vague d’attentat touche actuellement le territoire français. Pour confirmer que vous êtes bien en sécurité, envoyez par SMS ATTENTAT au 81032 (SMS gratuit) ou appelez le 3600 (appel gratuit)", peut-on lire sur le message texte truffé de fautes et que de nombreux Français ont déjà reçu.
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Le ministère de l’Intérieur met en gardeOn ignore encore le nombre exact de personnes qui ont été visées par ce faux message d’alerte. Mais le phénomène semble cependant important puisque le ministère de l’Intérieur a décidé de s’en saisir et d’alerter les internautes contre ce qu’il appelle une "escroquerie". "Ce type de sms ne peut émaner d’une autorité publique, a-t-il ainsi souligné sur ses compte Facebook et Twitter en début de semaine. Ne donnez pas suite, ne partagez pas".
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Des sms et "des appels intempestifs"Mais les escrocs qui se cachent derrière ces faux sms d’alerte ont semble-t-il été encore plus loin. Contacté par Le Figaro, l’élu PS des Hauts-de-Seine, Thomas Puijalon a en effet raconté qu’un de ses amis avait reçu "ce sms à quatre reprises" et qu’il avait "aussi eu droit à plusieurs appels intempestifs". Au bout du fil : une sorte de boîte vocale préenregistrée sur laquelle une personne se prétendant du ministère de l’Intérieur l’invitait à rappeler un numéro soi-disant gratuit, le tout avec en fond sonore une "musique terrifiante", a rapporté le proche du socialiste.
Les auteurs de l’arnaque n’ont pas encore été identifiés. En attendant, les personnes visées par cette escroquerie peuvent se rendre sur la plateforme Pharos pour la signaler. Mise en place en 2009, elle permet aux internautes de signaler un contenu qui paraît illicite. En cas d’infraction avérée, le signalement est ensuite transmis à la police, à la gendarmerie, aux douanes ou à la direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes », rappelle l’AFP.
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