De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
RTL révèlait jeudit la découverte d’un nourrisson et de 3 garçons de moins de 6 ans vivant comme des "enfant sauvage". Ils étaient reclus depuis leur naissance dans une pièce insalubre d’un appartement de la cité des 4 000 à La Courneuve (Seine-Saint-Denis). Comment ces enfants ont-ils pu passer inaperçus?
Des enfants sans Etat civil
Suite à la découverte, en février dernier, des "enfants sauvages" de la Courneuve, la question qui se pose désormais est de savoir comment ces derniers ont pu échapper aux contrôles des services sociaux ? Il semblerait, au vu des premiers éléments de l’enquête qu'ils n’aient tout simplement jamais vu la lumière du jour. De fait, ils ne pouvaient donc avoir ni existence sociale, ni même une existence civile.
La découverte
L’alerte a été donné par l’hôpital où la mère avait dernièrement accouché. Face à l’absence de suivi de grossesse, l’équipe soignante avait informé la police. Des enquêteurs ont alors frappé à la porte de l'appartement familial et ont découverts les enfants reclus. Ces derniers souffrent de trouble psycho-moteurs et de malnutrition.
Des voisins stupéfaits
Les parents, originaires d’Inde, ne travaillaient pas mais touchaient des allocations pour leurs enfants. Selon les dires des enquêteurs ils semblaient n’avoir "absolument pas pris conscience de la situation". Le père a par exemple précisé qu’il refusait d’emmener ses enfants voir un médecin. Il a aussi raconté qu’il les enverrait à l’école lorsqu’ils sauraient marcher…Du côté du voisinage, personne n’avaient jamais vu les bambins. Pour les voisins, le couple était "plutôt discret". "J'ai été étonné d'apprendre que les enfants soient restés enfermés", a commenté une voisine au micro d'Europe 1 ". Ça m'étonne, dans le sens où on aurait entendu du bruit, ou des rumeurs. Une famille qui a des enfants, on s'en apercevrait. Vraiment, ils ont dû être très bien cachés, ils n'ont jamais vu le jour et personne n'a vu quoique ce soit. Mais il y a un souci", a remarqué un autre.
Les peines encourues
Sur décision du parquet de Bobigny les enfants ont été placé et les parents mis en détention provisoire. Ces derniers encourent jusqu’à 7 ans de prison et 100 000 euros d’amende pour privation de soins par ascendant.
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