Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
La plainte a été déposée par l’Union des contribuables franciliens (UCF) et une enquête a été ouverte en mai dernier par le parquet de Paris. Celle-ci porte sur un possible détournement de fonds et un éventuel financement illégal en lien avec l’achat du siège du parti écologiste.
La plainte a été déposée contre X et met en cause le centre de formation d’EELV, le Cédis, qui a acheté des parts pour 75.000 euros à la SCI qui a acheté le siège social des verts à Paris en 2004. Jusqu’en 2011, c’est le sénateur écologiste Jean-Vincent Placé qui dirigeait cet organe. L’affaire n’est pas totalement méconnue puisqu’elle avait l’objet d’un sujet dans l’émission "Cash Investigation" sur France 2 (diffusé en octobre 2013).
Lire aussi : Affaire des PV impayés : Jean-Vincent Placé porte plainte contre Canal+
Comme le Cédis est financé par les impôts locaux, l’UCF estime qu’il y a "nécessairement financement du parti et détournement de bien public", indique l’AFP. L’achat de ces parts avait était justifié par la Cédis après la diffusion du reportage par une volonté d’économie.
Pour le Cédis, "plutôt que de payer très cher des locaux privés à Paris" avait été envisagée l’option "d’utiliser les salles de réunion" du siège d’EELV. D’où l’achat de parts dans la SCI.
Puis, comme "l’utilisation de ces salles de réunion n’était pas une solution fonctionnelle", le centre de formation dirigé par Jean-Vincent Placé a revendu ses parts pour finalement se doter de locaux à Montreuil en 2008.
L’avocate de l’UCF, Me Beryl Brown, a quant à elle qualifié ces pratiques d’"insupportables". De plus, la plainte mentionne également une somme de 20.000 euros payée par le Cédis à EELV pour la location pendant 4 jours d’une salle à l'université d’été des Verts en 2004 à Toulon.
De son côté, Jean-Vincent Placé a évoqué une "association bien gérée qui n’a rien à se repprocher" et appeler la justice à faire son travail.