De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Ne pourra-t-on bientôt plus dire "école maternelle" ? Invitée sur le plateau de RTL ce vendredi matin, Sandrine Mazetier, députée PS de Paris a annoncé qu’elle avait saisi le gouvernement en vue de faire rebaptiser l’école maternelle. Selon elle, ce terme évoquerait uniquement l’image de la mère. " C’est une école, pas un lieu de soin, de maternage, c’est un lieu d’apprentissage", a-t-elle ainsi expliqué avant d’ajouter : "changer le nom en petite école ou première école, c’est neutraliser d’une certaine manière la charge affective maternelle du mot maternelle".
L’éducation n’est "pas la spécificité des femmes"
Forte de son initiative, la députée a poursuivi en indiquant la portée que pourrait avoir une telle mesure sur la répartition des tâches éducatives au sein des couples de parents. "Ca rendrait justice au travail qui y est fait, au professionnalisme de ceux qui y interviennent, et ça rappellerait aussi qu’aujourd’hui la responsabilité de l’éducation des enfants est partagée entre les parents et n’est pas la spécificité des femmes".
Et alors que le gouvernement s’est engagé à lutter contre le sexisme, Najat Vallaud-Belkhacem, sa porte-parole a estimé dimanche dernier dans les colonnes du Journal du Dimanche (JDD) que "l’apprentisage de l’égalité doit commencer dès la maternelle".