De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
La semaine dernière, l’hebdomadaire Marianne publiait un dossier spécial sur "les complices de l’islamisme", à savoir les "alliés objectifs, compagnons de route, idiots utiles" qui permettent de faire le jeu d’un islam radical.
Un reportage qui n’a visiblement pas plu à tout le monde, notamment sur les réseaux sociaux où des internautes s’en sont pris frontalement à l’hebdomadaire, parfois en des termes répréhensibles.
Ainsi de ce tweet : "A quand le mitraillage de la rédaction de Marianne ?", qui, en plus d’un appel au meurtre, rappelle froidement l’attentat de janvier contre le journal satirique Charlie Hebdo. C’est pour ce genre d’appel au meurtre que le directeur de Marianne a indiqué dans un communiqué, jeudi, avoir déposé plainte contre X pour des "menaces de mort réitérées" sur les réseaux sociaux.
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"Des centaines d’insultes raciste et antisémite"
La plainte a été déposée mardi et a pu être consultée par l’AFP. "Dès le samedi 23 mai, le patron de la rédaction Joseph Macé-Scaron a été alerté que des menaces de mort étaient proférées à l'encontre du journal sur les réseaux sociaux, à savoir Twitter et Facebook", est-il écrit. L’hebdomadaire dit aussi avoir reçu des "centaines d’insultes à caractère raciste et antisémite".
"Quatre mois après les attentats qui ont inspiré aux journalistes ce dossier, après la mort d'un des leurs, le dessinateur Tignous (qui travaillait aussi pour Charlie Hebdo, NDLR), ces menaces résonnent douloureusement", indique Marianne dans son texte.
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