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Des migrants ont-ils pris le contrôle d'une ville en Allemagne ? A en croire le site Atlantico, oui. Dans un article paru lundi - renvoyant un premier temps vers cet article du Daily mail et depuis non sourcé - le site indique que "l a maire de Garmisch-Partenkirchen, une petite station de ski bavaroise, a demandé de l'aide à l'État de Bavière pour gérer une 'situation explosive' créée par une recrudescence de criminalité de la part de migrants". La mairie en question aurait exposé la situation dans une lettre "qui a fuité dans la presse". On parle de 250 migrants, pour une ville de 28 790 habitants.
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Toujours selon Atlantio, qui parle d'informations reprises dans la presse locale allemande, l'arrivée des migrants aurait entraînée "des combats, des agressions contre les biens et les personnes, ainsi que des agressions sexuelles (...) bien que la police ne les aient pas confirmés".
"Ce n'est pas aussi terrible que ça !"
Contactée par Libération, la mairie de la ville allemande a tenu à démentir ces informations. "Ce n'est pas aussi terrible que ça ! Bien sûr qu'on peut continuer de se balader en ville", a indiqué le service presse de la mairie. Même son de cloche du côté de la police locale, qui indique que "ce n'est pas vraiment ça. La situation du centre de Garmisch-Partenkirchen n’est pas exceptionnelle, il y a toujours des disputes dans les centres d’accueil pour migrants. Si ça a pris de l’ampleur, c’est parce que la maire a écrit une lettre au gouvernement de Haute-Bavière".
Par ailleurs, "les bagarres n’impliquent jamais des Allemands. Les auteurs et les victimes sont toujours des disputes entre demandeurs d’asile, souvent de culture différentes", selon la police de Haute-Bavière. En ce qui concerne les agressions sexuelles, évoquées par un journal local et par Atlantico, le porte-parole de la police affirme qu’elles n’ont pour l’instant pas eu lieu en dehors du centre d’accueil pour migrants.
Des mesures prises par les autorités locales
Dans un communiqué publié mardi, les autorités locales annoncent avoir pris des mesures pour lutter contre l’insécurité, en améliorant la qualité de l’accueil des demandeurs d’asile dans le centre Abrams (une connection wifi a été mise en place dans le centre) et en augmentant les effectifs pour la protection civile. De plus, des caméras de surveillance pourraient être installées dans le centre Abrams. Les autorités insistent également sur le fait "que l’engagement pour la sécurité ne doit pas être mal interprété comme une stigmatisation des demandeurs d’asile".
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