De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Le sujet délicat de la part des étrangers dans la délinquance est mis sur la table à travers un rapport de l’Observatoire National de la Délinquance et des Réponses Pénal (ONDRP). Cette étude scientifique a puisé ses recherches dans le STIC (fichier des antécédents judiciaires) du ministère de l’Intérieur, parmi un échantillon de 1500 personnes ayant commis cinq délits et crimes ou plus, entre 2009 et 2010 dans la capitale et sa petite couronne (Val-de-Marne, Seine-Saint-Denis, Hauts-de-Seine).
Des révélations surprenantes
Parmi les individus multimis en causes, un tiers sont des étrangers. Le chargé d’étude de l’ONDRP Etienne Perron-Bailly a par ailleurs écrit dans son rapport que "les étrangers multi mis en cause présentent une part d'atteintes aux biens supérieure à celle des Français (76,4%, à comparer à 58,6%)". Mais le plus inquiétant dans cette étude est la proportion de mineurs délinquants hyperactifs : elle est de 53,4% !
Les étrangers mis en cause au moins cinq fois par les agents (au nombre de 450) sont majoritairement ceux de nationalité roumaine avec 231 personnes. Parmi ces derniers, 89,6% sont mineurs: 37,7% de garçons et 51,9% de filles. Le rapport fait par ailleurs état d’une proportion de femme plus réduite par rapport aux hommes. "Les femmes mineures multimises en cause (131 au total) sont essentiellement originaires de Roumanie ou d'Europe balkanique (120 femmes mineures). Les autres nationalités présentent des nombres de filles mineures très faibles", a ainsi confirmé le rapport.
L’acharnement au faciès, un cliché ?
Les Français sont davantage mis en cause pour les infractions relevées grâce à l'action des forces de l’ordre, comme les affaires de drogue, de recel, de port d'armes illégal. Les accusations envers les policiers de "contrôle au faciès" est ainsi à relativiser.
Le thème de la délinquance des étrangers est souvent réutilisé comme argument de campagne du Front National, qui a souvent tendance à exagérer les chiffres. Même si elle n’a pas été faite à l’échelle nationale, cette étude est un indicateur supplémentaire dans l’analyse de la délinquance souvent très liée à la situation sociale.