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Une nouvelle espèce de dinosaure totalement couvert de plumes doté d’une très longue queue a été identifiée en Chine. Cette découverte a été annoncée mardi 15 juillet dans la revue Nature Communications. Le reptile, baptisé Changyuraptor yangi, vivait il y a 125 millions d’années. Il appartient au groupe des "microraptoriens", des dinosaures de petite taille aux pattes et à la queue emplumées. D’après les chercheurs, le reptile avait l’allure d’un gros poulet doté de dents.
Le dinosaure, exhumé du gisement fossile de Jehol, au nord-est de la Chine, mesurait environ 1,30 m, pour 4,5 kg. Autres caractéristiques étonnantes, les plumes du Changyuraptor yangi étaient longues de 30 cm et seraient de loin "les plus longues jamais trouvées chez un dinosaure à plumes", selon Luis Chiappe, paléontologue du Muséum d’histoire naturelle de Los Angeles, qui a participé à l’identification de ce spécimen.
Des analyses de la structure osseuse du fossile ont montré qu’il avait atteint sa taille adulte et qu’il devait peser environ 4,5 kg. Le Changyuraptor yangi serait le plus gros de tous les dinosaures à "quatre ailes" connus. Un surnom donné à cette famille de dinosaures en raison de la présence de plumes sur leurs quatre pattes qui a amené de nombreux chercheurs à la conclusion qu’ils avaient la capacité de voler ou de planer.
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Les oiseaux, descendants des dinosaures ?
Pour Alan Turner, spécialiste en anatomie à l’université Stony Brook de New York et co-auteur de l’étude, il s’agit d’une découverte qui renforce la théorie selon laquelle le vol existait déjà avant l’apparition des oiseaux. "De nombreuses autres caractéristiques longtemps associées aux oiseaux ont en réalité évolué chez les dinosaures bien avant que les oiseaux n'entrent en scène", affirme-t-il dans la revue, avant de donner quelques exemples tels que " les os creux, la nidification, les plumes... et peut-être bien le vol".
Si tel est le cas, les oiseaux ne seraient pas les premiers êtres vivants à avoir la capacité de voler mais en auraient hérité de leurs ancêtres reptiliens. Même si la nature des capacités aériennes du Changyuraptor yangi n’a pas encore été déterminée (vol battu, vol plané ou seulement "bonds améliorés"), les chercheurs estiment toutefois que sa longue queue emplumée devait lui permettre de contrôler sa descente à l’atterrissage afin de diminuer sa vitesse d'approche au sol.
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