Ce lundi 25 novembre est celui de la journée internationale de lutte contre la violence faite aux femmes. Zoom sur The Sorority, cette application réservée aux femmes et aux minorités de genre qui propose de leur...
Les faits remontent à 2009 mais l’histoire vient juste de paraître, relayée par les médias du monde entier. L’hôpital Saint Joe de Syracuse, dans l’Etat de New York, aux Etats Unis, vient d’être reconnu coupable de négligence, après une faute qui aurait pû etre fatale.
Une femme déclarée morte
Le corps inerte et livide de Madame Burns est arrivé aux urgences de l’hôpital. Pour les médecins, cette femme, mère de trois enfants vient d’être victime d’une overdose de barbituriques. Plongée dans un coma causé par l’intoxication médicamenteuse, les médecins diagnostiquent un état de mort cérébrale. La famille donne alors son autorisation pour cesser les soins et procéder au prélèvement les organes. Au moment de prélever les organes dans la salle d’opération, Mme Burns ouvre les yeux sous les néons de la table chirurgicale.
L’enquête du département de la Santé de l’Etat de New-York a révélé qu’un traitement recommandé anti-drogue aurait dû être effectué en raison des médicaments qu’elle a absorbé (Xanax, Benadryl et autres relaxants…). De plus, le protocole n'a pas été respecté, aucun scanner du cerveau n’ayant été réalisé.
La veille de l’opération pourtant, une infirmière consciencieuse avait fait remarquer que la patiente végétative réagissait à l’effleurement de sa voûte plantaire et qu’elle parvenait à respirer sans l’aide de l’appareil d’assistance respiratoire. Observations que l’équipe médicale feindra d’ignorer et elle procédera à l’opération, avortée au dernier moment.
Elle se suicide plus d’un an après
La femme est aujourd’hui décédée. Ses proches ont confié qu’elle avait mis volontairement fin à ses jours 16 mois après les faits, en janvier 2011. Elle était dans un état de profonde dépression et n’avait pas porté plainte contre l’hôpital. "Elle était tellement déprimée que cela ne faisait pas tellement de différence pour elle". expliquait sa mère, Lucille Kuss.
Cette erreur a coûté 6000 dollars à l’hôpital (4600 euros) additionnée d’une autre amende de 16 000 dollars après qu’une autre patiente soit tombée sur la tête en l’absence de toute surveillance. Pour le cas de Mme Burns, "l’hôpital n’avait même pas procédé à un examen approfondi de l’incident ", a déclaré le rapport fédéral. Depuis, l’hôpital a été placé sous haute surveillance par l’Etat de New York.