Ce lundi 25 novembre est celui de la journée internationale de lutte contre la violence faite aux femmes. Zoom sur The Sorority, cette application réservée aux femmes et aux minorités de genre qui propose de leur...
L'archipel de Vanuatu, situé dans le Pacifique sud, a violemment été frappé par le cyclone Pam dans la nuit de vendredi à samedi. Classé niveau 5, c'est-à-dire le niveau d'alerte le plus élevé, cette tempête tropicale d'une rare violence a complètement ravagé ces îles, en proie à des vents atteignant parfois les 330 km/heure. Décrit comme "l'une des pires catastrophes de l'histoire du Pacifique" par l'Unicef, le cyclone Pam a fait d'importants dégâts, mais c'est le bilan humain qui pourrait aussi se révéler très lourd. On craint en effet que des dizaines de morts ne soient à déplorer. Les communications ayant été coupées par la tempête, il faudra attendre confirmation de la part des autorités, mais certains avancent déjà le nombre de 44 victimes. Un chiffre qui pourrait malheureusement être revu à la hausse.
"Il y a potentiellement un nombre important de victimes"
"Nous avons pu voir des victimes, (il y a) potentiellement un nombre important de victimes, mais nous ne savons pas encore (quelle est l'ampleur du bilan)", a ainsi déclaré le chef du bureau des Nations unies pour la coordination des affaires humanitaires (Ocha) dans le Pacifique, Sune Gudnitz. Les services météo prévoient des ventes "très destructeurs" pour toute cette journée de samedi, ainsi que des pluies torrentielles avec un risque de crues subites élevé. Située à environ 250 kilomètres à l'ouest de l'archipel, la Nouvelle-Calédonie a elle aussi été placée en alerte mais ne devrait pas être touchée par le cyclone.
"Un spectacle de dévastation totale"
Les organisations humanitaires prévoient déjà que d'importantes actions seront à mener pour venir en aide à la population. Les premières actions d'aide d'urgence pourraient ainsi démarrer dès que l'aéroport de Port Vila, la capitale, aura rouvert. Mais pour l'heure, la situation reste très chaotique. "Ce matin, c'est un spectacle de dévastation totale ici" a ainsi témoigné Tom Skirrow, de l'organisation Save The Children, depuis Port Vila. "Les maisons sont détruites, les arbres sont au sol, les rues sont bloquées et les gens errent dans les rues à la recherche de secours" a-t-il rapporté. "Les communications sont interrompues dans la plus grande partie du pays, et l'étendue complète des destructions ne sera probablement pas connue avant plusieurs jours".