De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Planet : Les évènements dramatiques qui ont frappé l’aviation civile cette semaine ont provoqué une vague de stress chez de nombreux passagers. Pourquoi ?Dr. Marianne Philippot : "Pour les personnes qui souffraient déjà d’une peur ou d’une phobie de l’avion, ces crashs en série ont bien évidement ravivé leurs angoisses. La multitude d’informations relatives à ces accidents les a confortés dans ce qu’ils redoutent. Ils peuvent ainsi mettre des images sur ce qu’ils craignent et se dire : ‘voilà, c’est ce qui arrive quand un avion s’écrase’.
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Et puis il y a aussi des gens qui, jusqu’à présent n’avaient pas peur, et qui désormais craignent de prendre l’avion. Pour eux, cette phobie était certainement sous-jacente et a été révélée par la vision des images et la répétition malheureuse de ces dramatiques accidents en l’espace de seulement quelques jours. Planet : Qu’est-ce que la phobie de l’avion ? Que traduit-elle ?Dr. Marianne Philippot : La phobie de l’avion est semblable à la phobie du métro ou de l’ascenseur. Pour certains, elle correspond à une peur de l’enfermement et de l’impossibilité de s’extraire, pour d’autres à une peur de la disparition. C’est aussi la traduction d’une peur de l’absence de contrôle, de l'absence de maîtrise les évènements. Planet : Comment gérer cette peur ?Dr. Marianne Philippot : Il existe une technique qui s’est souvent avérée efficace : aller dans le cockpit, rencontrer le pilote et voir comment l’appareil est commandé. On peut aussi essayer d’appréhender et de relativiser sa peur, de prendre de la distance avec elle. Personnellement, je recours également à des séances d’hypnose qui donnent de très bons résultats dans bien des cas".
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