Quelques heures après l’annonce du verdict dans l’affaire des viols subis par Gisèle Pelicot pendant près de dix ans, de nombreuses personnalités françaises et internationales se sont exprimées sur le...
Cette semaine, comme les précédentes, l’épidémie continue son recul en France. D’après Santé Publique France, seuls 3 744 nouveaux cas ont été enregistrés le 3 octobre et 1542 personnes ont été admises à l’hôpital ces sept derniers jours, dont 373 en soins critiques. Le nombre de personnes vaccinées continue en parallèle d’augmenter et dépasse désormais largement les 50 millions de primo-vaccinés, soit près de 75% de la population française. Dans toutes les régions, la situation sanitaire s’améliore, "excepté en Guyane, où la tendance était toujours à la hausse avec un fort impact sur la capacité hospitalière et un excès de mortalité", indique l’organisme, dans son dernier rapport épidémiologique, datant du 30 septembre.
Le taux d’incidence global en France continue également de diminuer, à 51,2 pour 100 000 habitants, malgré des chiffres contrastés selon les départements.
Le taux d’incidence en hausse dans plusieurs départements
Si le taux d’incidence est dorénavant sous le seuil d’alerte, fixé à 50 cas pour 100 000 habitants, dans une grande majorité de départements, l’épidémie n’a pas disparu pour autant et continue de circuler activement par endroit. En effet, il augmente dans 14 départements. Parmi eux, l’Allier, où il a augmenté de 34% % la semaine du 30 septembre, atteignant les 26 personnes positives pour 100 000 habitants, et le Cantal (+44%cette même semaine) où il est désormais de 25 cas pour 100 000 habitants. Des départements relativement peu peuplés, "où un simple cluster peut donner l’impression d’une explosion", rappelle le Huffington Post, même si le taux d’incidence reste faible. D’autres départements, en revanche, ont un taux bien supérieur au seuil d’alerte.
Découvrez dans notre diaporama les 31 départements où l’épidémie circule toujours activement. Les départements sélectionnés sont ceux où le taux d’incidence est supérieur au seuil d’alerte, fixé à 50 cas pour 100 000 habitants, selon les dernières données de Santé Publique France.