De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
La huitième vague de Covid-19 est-elle vraiment terminée ? Elle a circulé dans l'Hexagone sans faire un bruit, ou alors c'est parce que les Français s'y sont désintéressés depuis des mois maintenant... Avec la fin totale des restrictions au printemps dernier, le gouvernement a comme enterré l'épidémie, après deux ans à porter un masque, à se frictionner les mains au gel hydro alcoolique ou à ne plus se faire la bise. L'été arrivant, les contaminations, les hospitalisations et les décès n'étaient plus qu'un très mauvais souvenir... Qui s'est rappelé à nous à la rentrée de septembre.
Covid-19 : nouveau variant, plus de masque... Des semaines incertaines
Le nombre de nouveaux cas augmentait chaque jour, avec un taux d'incidence qui dépassait 800 pour 100 000 habitants dans certains départements. Puis, d'un coup, la courbe s'est inversée, un peu par surprise, dès le milieu du mois d'octobre après le pic de contaminations. Faut-il s'attendre à une neuvième vague plus rapidement que prévu ? À ce sujet, les scientifiques voient flou. Interrogé par Le Parisien, le virologue Yannick Simonin explique : "Nous n'avons jamais été autant dans le brouillard qu'actuellement".
Un nouveau variant va-t-il faire repartir les contaminations dans les prochaines semaines ? Le virus va-t-il circuler sans faire de bruit comme ces dernières semaines ? Le nombre de cas positifs baisse d'environ 30% chaque semaine, tout comme les admissions à l'hôpital. On n'est tout de même pas à l'abri d'un scénario un peu moins optimiste, selon Santé Publique France et l'Institut Pasteur. Dans leur dernière analyse de risque, publiée vendredi 27 octobre et citée par le quotidien, ils expliquent : "Un variant plus compétitif (que ce soit par une transmisibilité plus importante ou un échappement accru à la réponse immunitaire) peut influer sur la dynamique épidémique, mais seulement si la différence avec les variants circulant précédemment est suffisamment importante".
Un autre point pourrait également compliquer les prochaines semaines : le port du masque. Pour l'instant, il est simplement "recommandé" dans les lieux clos densément fréquentés et peu aérés, comme les transports en commun ou les centres commerciaux. Une demande qui n'est pas vraiment écoutée, puisque très peu de Français portent de nouveau leur masque sur le nez... Dans ces départements, la situation est pourtant loin d'être idyllique, car le taux d'incidence y est encore très haut, à plus de 500 pour 100 000 habitants. Découvrez lesquels ci-dessous.