De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Vaccination, protection immunitaire, port du masque… Alors que l’automne arrive, la huitième vague de Covid-19 semble s’affirmer en France. Cet énième rebond de la pandémie n’est probablement pas le dernier.
Et pourtant, le directeur de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, s’est révélé optimiste en annonçant dans les colonnes du Figaro : “le monde n’a jamais été en aussi bonne position pour mettre fin à la pandémie (…) le nombre de décès hebdomadaires est tombé au plus bas depuis mars 2020.”
Pourtant, la France compte actuellement 33 263 nouveaux cas de contamination au coronavirus... Soit une augmentation de 67,4% en une semaine indique Santé Publique.
Le directeur adjoint du CNR de l’Institut Pasteur à Paris explique au Figaro : “on sait que l’on vit désormais avec le Sars-CoV-2. Les vagues épidémiques devraient désormais se succéder, mais on ignore tout de leur saisonnalité et de la manière dont ce virus va cohabiter avec les autres pathogènes saisonniers comme la grippe.”
La Covid-19, endémique en France ?
La maître de conférence en épidémiologie à l’université de Montpellier, Mircea Sofonea ajoute : “On arrive à maîtriser la grippe, car on connaît sa périodicité, c’est l’élément qui nous manque avec le Covid.”
Or selon elle, le virus de la Covid-19 entame une nouvelle phase. “On se dirige vers une phase endémique de la maladie.”
En outre, la forte vaccination et les vagues précédentes ont dispensé aux Français une grande immunité qui permet d’éviter les formes graves. Sans toutefois empêcher les réinfections. La vaccination sera-t-elle suffisante à l’avenir ?
Scénario un : des infections régulières sans formes gravesDeux prévisions, l’une plus optimiste que l’autre, semblent se dessiner pour les experts. La première hypothèse est que le coronavirus pourrait se comporter comme un rhinovirus. Conséquence : il n’y aurait pas de vaccin et des infections régulières.
Ces dernières ne prodigueront pas d’immunité contre les réinfections. En revanche, les formes graves seront évitées.
Autre option, adopter des campagnes vaccinales régulières comme pour la grippe pour s’en protéger.
Quant au second scénario. Il n’est pas plus probable que le précédent. Celui-ci est en revanche imprévisible…
Scénario deux : l’apparition de mutations plus contagieuses
Une nouvelle lignée de variant chamboulerait toute les prévisions des scientifiques. Ces nouvelles mutations pourraient potentiellement échapper au système immunitaire. Impliquant une flambée des cas comme à l’arrivée d’Omicron en décembre 2021. Pire, en plus d’être contagieuses, les mutations pourraient devenir théoriquement dangereuses…
"Le problème c’est que nous ne sommes pas dotés en France des moyens pour assurer une surveillance, indique Mircea Sofonea. Nous tournons la page, sans avoir retenu les leçons du chapitre que nous venons de terminer".
Deux prévisions, l’une plus optimiste que l’autre, semblent se dessiner pour les experts. La première hypothèse est que le coronavirus pourrait se comporter comme un rhinovirus. Conséquence : il n’y aurait pas de vaccin et des infections régulières.
Ces dernières ne prodigueront pas d’immunité contre les réinfections. En revanche, les formes graves seront évitées.
Autre option, adopter des campagnes vaccinales régulières comme pour la grippe pour s’en protéger.
Quant au second scénario. Il n’est pas plus probable que le précédent. Celui-ci est en revanche imprévisible…
Scénario deux : l’apparition de mutations plus contagieuses
Une nouvelle lignée de variant chamboulerait toute les prévisions des scientifiques. Ces nouvelles mutations pourraient potentiellement échapper au système immunitaire. Impliquant une flambée des cas comme à l’arrivée d’Omicron en décembre 2021. Pire, en plus d’être contagieuses, les mutations pourraient devenir théoriquement dangereuses…
"Le problème c’est que nous ne sommes pas dotés en France des moyens pour assurer une surveillance, indique Mircea Sofonea. Nous tournons la page, sans avoir retenu les leçons du chapitre que nous venons de terminer".