La marge vous permettant de ne pas être flashé sur l’autoroute par les voitures radar serait bien supérieure à 130 km/h. Et c’est la sécurité routière qui le dit.
Comme chaque année, la Fondation Abbé Pierre publie le palmarès européen du mal-logement.
Cette année, la France est dixième du classement, soit un progrès de deux places par rapport à 2015. Pour la Fondation, ce gain de place pour la France est à mettre au crédit de "son système de logement social et d'allocations logement, qui lui permet de connaître un taux particulièrement faible de ménages en taux d'effort excessif (plus de 40 % des revenus consacrés au logement)".
A lire aussi - Combien coûte vraiment la "jungle" de Calais à l’Etat ?
"Ceci dit, la 10e place de la France peut interroger sur la performance de certaines politiques publiques de l’Hexagone. La France est moyenne en matière de sur-occupation, de précarité énergétique et de privation sévère de logement et affiche un taux élevé de ménages en impayés", ajoute le communiqué de l'association.
Le Royaume-Uni chute lourdement, la Grèce dernière
Dans le reste du classement, on notera que les pays nordiques arrivent en tête, "grâce à des politiques d'Etat providence anciennes et à des normes juridiques et culturelles de qualités", selon la Fondation Abbé Pierre. Ainsi, le Luxembourg arrive en tête, suivi de l'irlande et de la Finlande.
A noter également la chute du Royaume-Uni, qui perd huit places pour se retrouver 21e de ce palmarès. Un déclassement notamment dû aux coupes budgétaires sur les allocations logement.
C'est la Grèce qui arrive en 28e et dernière position de ce palmarès qui tient compte du coût du logement, des ménages en impayé, des difficultés de chauffage, de la sur-occupation et de l'insalubrité.
Vidéo sur le même thème : Brexit : quel avenir pour les migrants de Calais ?