De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
La France n'a pas repoussé l'envahisseur. Sans surprise, l'Hexagone n'échappe pas lui non plus à la cinquième vague du Covid-19, alors que beaucoup de nos voisins sont déjà durement touchés par ce rebond épidémique. Le gouvernement, encore optimiste la semaine dernière, multiplie les messages d'alerte depuis quelques jours, rappelant l'importance de la vaccination et du maintien des gestes barrières. Pour l'heure, le pass sanitaire est la seule restriction qui s'applique à l'ensemble du territoire et l'exécutif aimerait bien qu'il en reste ainsi, même si toutes les options sont toujours "sur la table", à en croire Gabriel Attal.
Cinquième vague : les contaminations en hausse partout
À quoi faut-il s'attendre dans les prochaines semaines ? Epidémiologistes et médecins n'ont pas tous la même réponse à cette question, car tout va dépendre de la force de cette nouvelle vague. Interrogé par BFMTV, le président du Conseil scientifique Jean-François Delfraissy affirme que la cinquième vague "est là depuis probablement la mi-octobre". Pour l'heure, si le nombre de cas augmente ainsi que les hospitalisations, les services de santé résistent. Vont-ils pouvoir affronter un nouvel hiver de contaminations, auxquelles s'ajoutent les cas de grippe et tous les autres virus de l'hiver ? Au moindre signe de faiblesse, le gouvernement pourrait agir pour protéger le système de santé, comme il l'a fait ces derniers mois.
Pas question de parler de confinement ou de couvre-feu à l'heure actuelle, surtout aux 75% des Français qui sont vaccinés. L'Autriche semble avoir trouvé la parade en décrétant en début de semaine un confinement des personnes non-vaccinées. Une telle mesure pourrait-elle s'appliquer en France ? Selon un sondage Elabe pour BFMTV, 60% des Français se disent d'accord pour reconfiner uniquement les personnes qui ne sont pas vaccinées. Le gouvernement n'en est pas encore là et n'entend pas, pour l'heure, sauter le pas.
Seulement 20 départements affichent désormais un taux d'incidence inférieur à 75 pour 100 000 habitants. Tous les autres sont au-dessus et deux ont d'ores et déjà dépassé les 200 nouveaux cas pour 100 000 personnes. En tout, huit départements font face actuellement à un haut niveau de contamination. Découvrez lesquels dans le diaporama ci-dessus.