De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Cahiers pédagogiques. « La guerre mondiale de 78 »En tête des reproches faits à la téléréalité : la pauvreté du langage employé. Contrairement à la lecture, qui offre environ 1000 mots différents par livre, les émissions de téléréalité n’en contiennent que 598. L’étude précise d’ailleurs qu’ « un élève moyen qui lit beaucoup aurait une note de 14 sur 20 » tandis qu’ « un élève qui est plus accro à la téléréalité aurait 8,4 sur 20 ». Il est vrai qu’à entendre ce qui sort de la bouche des candidats, il y a de quoi de s’inquiéter. Exemples pris au hasard des différentes émissions : « Je connais Jean Valjean mais je sais pas c’est qui, c’est un clochard ? » (Nabilla, Les Anges 5), « La guerre mondiale de 78 » (re-Nabilla), « Les gens tu les emmerdes avec un grand A » (David, Loft Story 2), « Grenoble c’est au bord de la Mer ? » «(Dilemme), etc… Ce que ne dit pas l’étude en revanche, c’est si avoir de mauvaises notes à l’école était un avantage pour faire de la téléréalité…
Fallait-il vraiment une étude scientifique pour affirmer que l’abus d’émissions de téléréalité ne tirait pas forcément ses téléspectateurs vers le haut ? Une étude menée sur l’impact des loisirs des adolescents sur leurs résultats scolaires vient de prouver que trop regarder les Ch’tis, les Hollywood Girls et autres Anges de la téléréalité nuisait gravement aux résultats scolaires.Des notes 16% inférieures aux autresDeux chercheurs se sont penchés sur les loisirs de 27 000 élèves de 3e et leurs conséquences sur leur bulletin de notes. Après écouter de la musique, téléphoner, envoyer des SMS ou chatter en ligne avec ses amis, regarder des émissions de téléréalité est le loisir préféré de 42% des ados, arrivant ainsi en 6e position. « C'est le visionnage très fréquent des programmes de téléréalité (et également des séries romantiques) qui a l'impact le plus négatif sur les performances cognitives et scolaires, de -11% pour les maths à -16% pour les connaissances » affirment ainsi Alain Lieury, professeur émérite de psychologie cognitive à l'université Rennes II et Sonia Lorant, du laboratoire interuniversitaire des sciences de l'éducation et de la communication, sur le site des