De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
La démocratie prônée par les manifestants de "Nuit Debout" montre-t-elle ses limites ? Dans la soirée de samedi, le philosophe Alain Finkielkraut a ainsi été chassé de la place de la République, où se retrouvent chaque soir les manifestants, à coups d’insultes et de crachats.
Sur les images filmées par des amateurs sur place, on peut voir l’académicien réactionnaire accompagné de sa femme tenter une incursion sur la place de la République avant d’être pris à partie par un groupe d’individus. Le philosophe et sa femme rebrousse alors chemin sous les insultes des manifestants : "Casse-toi sale facho", "Allez, bouge, bouge", "Dégage", "Saloperie"... Sur des images, on peut même voir un individu lancer un crachat vers Alain Finkielkraut qui se retourne pour s’en aller.
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Pour la droite, Nuit Debout montre son vrai visage
Se dirigeant vers une rue adjacente, le philosophe est alors poursuivi par un petit groupe de manifestants, dont une femme qui énerve semble-t-il Alain Finkielkraut. Ce dernier lui lance : "Gnagnagnagnagna, pauvre conne", puis s’explique : "Ça va, je me fais insulter, je peux répondre aussi".
Le lendemain, la classe politique s’est indignée de cette éviction du philosophe de la place de la République. Pour Eric Ciotti, député (LR), "les participants à Nuit Debout montrent leur vrai visage" ; même analyse pour le député (FN) Marion Maréchal-Le Pen pour qui "Nuit Debout montre son vrai visage : sectaire et intolérante". Du côté de la majorité, le ministre de l’Education, Najat Vallaud-Belkacem, a déclaré sur BFMtv : "Soyons clairs, je condamne l’accueil qui a été réservé à Alain Finkielkraut sur la place de la République."