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Les météorologues l’avaient prédit. Depuis lundi, une impressionnante vague de chaleur s’est installée sur l’ensemble du pays. En cette période de canicule, le thermomètre ne cesse de grimper, atteignant parfois les 40 degrés Celsius. Le soleil brille, il fait particulièrement chaud… Et pourtant, d’après un prévisionniste de Météo France interrogé par Le Figaro, il semblerait que le soleil ne soit pas le seul facteur responsable des hautes températures. Mais alors, comment expliquer une telle chaleur ?
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Les températures peuvent augmenter considérablement en l’espace de quelques jours, avec ou sans nuages dans le ciel. Et pour cause : les rayons du soleil vont chauffer le sol qui va, à son tour, faire monter la température de la masse d’air qui se situe entre 0 et 1 500 mètres.
Comme le souligne François Gourand, prévisionniste à Météo France, de fines bulles d’air chaud vont ensuite monter "de façon très agitée, un peu comme les bulles que l’on voit dans une casserole qui bout".
Une rencontre entre différents courants d’air
Cependant, la température finale dépendrait avant tout d’autres phénomènes en altitude. Parmi eux : la rencontre entre cet air chaud et les grands courants de haute altitude, suivant qu’ils viennent du grand Nord ou du Sahara, circulant autour de la Terre.
Ce mélange d’air produit automatiquement un refroidissement ou au contraire un réchauffement extrême de la masse d’air. "Ce qui détermine la plus ou moins grande chaleur, ce sont les vents qui circulent au-dessus de 1 500 mètres", indique le scientifique.
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Pour l’heure, il est impératif de se protéger car les organismes météorologiques ne prévoient aucune amélioration pour les prochains jours.
Le dernier épisode de canicule remonte à juillet 2006. Il s’agissait notamment de la seconde période de chaleur la plus importante, après 1950.
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