De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Les 28 dirigeants européens sont parvenus à un accord vendredi soir pour garder le Royaume-Uni dans l'Union européenne. Pour éviter que ses citoyens ne votent en faveur d'une sortie de l'UE lors d'un référendum, le Premier ministre David Cameron a bataillé face à ses homologues européens et finalement réussi à obtenir plusieurs compromis.
Limitation des aides sociales pour les migrants
Premier point validé : la limitation des aides sociales pour les migrants et réfugiés qui s'intalleraient au Royaume-Uni. Celui-ci aura ainsi "le droit de ne pas accorder les avantages liés au statut de salarié aux nouveaux arrivants sur son sol d'autres États de l'Union Européenne pour leurs quatre premières années dans le pays", précise Europe 1. Une clause de sauvegarde de sept ans sur certaines aides sociales pour les nouveaux migrants est aussi prévue.
La City protégée
David Cameron a également réussi à obtenir que la City soit protégée contre toute discrimination des pays utilisant la monnaie unique. L'UE reconnaît ainsi "pour la première fois" qu'elle a plusieurs monnaies, selon lui. Le texte, qui reste toutefois assez vague, prévoit que les institutions de l'Union "faciliteront la coexistence entre plusieurs perspectives".
Plus de compétitivité
Le Royaume-Uni demandait par ailleurs moins de charges administratives ainsi qu'une libre-circulation du capital, des biens et des services. Ce qui n'a vraisemblablement pas posé trop de problèmes, puisque les dirigeants se sont mis d'accord pour "améliorer la compétitivité" et prendre "des mesures concrètes" pour avancer, rapporte l'AFP.
C'est désormais au tour de David Cameron de prévoir un référendum et de faire campagne pour éviter que les Britanniques ne valident une sortie de l'Union européenne.
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