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Que s’est-il passé ? Où sont les 227 passagers et membres d’équipage du Boeing 777 de Malaysia Airlines disparu en mer de Chine le 8 mars ? Dix jours après la disparition de cet avion en mer de Chine, les nombreux enquêteurs mobilisés pour cette affaire semblent piétiner. Après plusieurs fausses pistes, leurs découvertes avérées se comptent en effet sur les doigts d’une main. Certaines d’entre elles semblent cependant converger vers la piste d’une attaque terroriste.
Selon les informations du New York Times, l’ordinateur de bord du triple 7 aurait été programmé à l’avance pour changer de trajectoire. Toujours selon le journal d’outre-Manche, ce changement aurait opéré dans le cockpit par une personne connaissant très bien le système de navigation de ce type d’appareil. Et alors que ces informations n’ont pas encore été vérifiées, les enquêteurs ont prévenu que si elles venaient à être avérées, les thèses de l’accident ou du suicide seront écartées.
Des passagers enregistrés sous une fausse indentitéRapidement après que les premières recherches ont été lancées, les autorités malaisiennes ont également découvert que deux des passagers de l’avion avaient embarqué sous une fausse identité. L’un d’entre eux serait un Iranien de 19 ans qui aurait "tenté d’immigrer en Allemagne". Tous les deux se seraient procuré leurs billets d’avion grâce à un dénommé "M. Ali", un Iranien lui aussi. En consultant la liste des passagers, les enquêteurs de son par ailleurs aperçus que certains passagers qui s’étaient pourtant enregistrés ne sont finalement pas montés à bord de l’appareil.
"Et bien, bonne nuit"Autre élément troublant : les derniers mots enregistrés à bord. "Et bien, bonne nuit", aurait en effet déclaré le copilote d’une voix détendue trente-huit minutes après le décollage du Boeing 777. Outre le sens que pourraient avoir ces quelques motsplus récemment découverts, ceux-ci sont d’autant plus inquiétants qu’ils sous-entendent que c’est le copilote qui avait les commandes de l’appareil au moment où l’avion est sorti des écrans de contrôle. Fortes de cette découverte, les autorités malaisiennes ont ainsi concentré leurs investigations sur le pilote et le copilote. Mais alors qu’après perquisition de leur deux domiciles, elles ont notamment découvert que les deux hommes n’avaient pas demandé à travailler ensemble sur ce vol, leur soupçons se sont quelque peu envolés.
Détourné pour servir de "missile de croisière"En revanche, ces élements ont conforté l'hypothèse émise par un député américain de la commission de Sécurité intérieure, selon laquelle le Boeing a été détourné par des pirates de l’air extérieurs à l’équipage et ensuite crashé pour servir de "missile de croisière". Le Financial Times envisage quant à lui que des pirates de l’air très expérimentés auraient pu piloter l’avion pour le faire se poser bien plus loin, jusqu’à 5 500 kilomètres de la Malaisie.
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