Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
Bernard Cazeneuve veut endiguer les inscriptions à caractère raciste. Dernières en date, une croix gammée sur un lieu de culte musulman dans la Nièvre et une inscription antisémite sur un monument à la mémoire de la déportation des juifs à Marseille. Le ministre de l’Intérieur a ainsi annoncé ce mardi, lors d’une visite au Val-de-Rueil (Eure), que la lutte contre les tags racistes serait renforcée. "Ce sont des événements que je ne veux pas voir", a-t-il déclaré.
• Lire aussi : Mosquée de Coulommiers : tags racistes et tête porc découverts sur le chantier
Les préfets pourront porter plainte
Afin que ces "petites haines" cessent, le résident de la place Beauvau a demandé aux préfets de porter plainte contre les inscriptions antisémites, racistes et xénophobes. L’objectif : qu’une enquête soit menée par les forces de l’ordre et que les auteurs de ces tags soient traduits en justice. "Je veux dire la détermination de l'Etat de faire en sorte que la concorde et la fraternité l'emportent sur tout le reste", a ainsi annoncé Bernard Cazeneuve.
Par cette mesure, le ministre de l'Intérieur espère multiplier les poursuites à l'encontre de ces méfaits, lesquels sont peu voire pas déclarés auprès des forces de l'ordre. Les auteurs, quant à eux, encourent de 3 à 5 ans d’emprisonnement et une amende de 45 000 à 75 000 euros.
A voir sur ce thème : un suprémaciste blanc apprend qu’il a du sang noir