La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
Mercredi après-midi, une avalanche s’est déclenchée sur une piste noire des Deux Alpes, en Isère. La piste était fermée mais des skieurs s’y trouvait pourtant. Au moment de la coulée de neige, un groupe de dix lycéens et leur professeur de sport ainsi qu’un skieur ukrainien s’y trouvaient. Tous ont été emportés par la vague blanche. Au total, trois d’entre eux ont perdu la vie, dont l’étranger. Les autres sont blessés, dont trois grièvement. Parmi eux, l’enseignant qui accompagnait les élèves de Première du groupe scolaire Saint-Exupéry, à Lyon (Rhône). Polytraumatisé, l’homme se trouve actuellement hospitalisé en service de réanimation. Il ne peut donc pour le moment pas raconter ce qui s’est passé. Son témoignage est pourtant capital pour comprendre ce qui s’est passé.
Le risque d’avalanche était de trois sur cinq"Comment peut-on imaginer d’emmener des enfants, après des périodes de fortes neiges, sur une piste noire fermée ?" s’est ainsi interrogé le ministre des Sports, Patrick Kanner, sur Europe 1 dans la soirée. "Pour quelle raison l’accompagnant qui est lui-même blessé les a emmenés sur cette piste non couverte ?", a-t-il encore demandé, avant de conclure : "c’est l’enquête judiciaire qui le dire".
Ce jour-là, le risque d’avalanche était de trois sur cinq et une bannière fluorescente barrait l’entrée de la piste noire de Bellecombes. Le groupe et le skieur ukrainien l’ont dont contournée pour pouvoir emprunter cette voix interdite.
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